• Faire le point, regarder en arrière pour voir le chemin parcouru. Voici ce que je vous propose ce soir.

    La météo n’est pas forcément bonne aujourd’hui. Les inquiétudes ne sont pas apaisées, les jugements ne sont pas tombés. Les deuils ne sont pas terminés.

    Mais de belles choses se sont passées et peut être que, marqués par les angoisses, la vie au jour le jour, nous sommes passés à côté de ces clins DIEU.

    D’abord, nous formons un groupe qui vit : comment puis-je affirmer qu’il vit ? Tout simplement je constate l’assiduité des personnes qui en sont membres. Il y a une régularité qui montre combien chacun vient librement et sans crainte.

    Il y a aussi le renouvellement : des nouveaux membres nous rejoignent, apportant leur lot de peine, de souci, de frayeur. Et le groupe accueille ces personnes telles qu’elles sont, avec empathie.

    Ensuite il y a la communauté des chrétiens qui porte un regard différent sur les personnes en situation de séparation ou de divorce. En se mobilisant, les chrétiens ont fini par intégrer que la personne qui rompt le lien conjugal, n’est pas une personne écervelée, changeante, pour qui le mariage se jette tel un mouchoir en papier que l’on met à la poubelle dès qu’il est usagé. Le ou la séparé ou divorcé, c’est d’abord une femme ou un homme qui décide de rompre avec une souffrance, de mettre fin à une situation qui lui devient difficile et nuisible. Les chrétiens ont été sensibilisés au fait que cette décision n’est pas prise à la légère, qu’elle n’est pas facile à prendre, que pour le décideur, choisir la vie, c’est choisir l’incertitude, mais c’est se sauver et sauver la famille.

    La récente visite pastorale de notre évêque a montré l’importance de la situation des personnes en situation de divorce ou de séparation. C’est en frère qu’elles sont accueillies, et solidairement, la famille chrétienne les soutient dans leur peine, comme elle accompagne les familles en deuil.

    Le groupe a aussi le mérite de montrer que l’on n’est pas seul au monde. D’autres personnes sont dans mon cas. Et si cela ne résout pas mon problème, il me permet de le voir différemment. Un chrétien isolé est un chrétien en danger. Quand un chrétien rejoint une communauté, il se trouve de fait sous la haute protection du Christ qui a pris sur lui toutes les douleurs du monde pour alléger le fardeau des hommes.

    Il y a enfin les sourires, les rires, les partages. Quelle joie j’éprouve quand je vous vois ragaillardies. Comme Pierre je dis, je ne peux rien pour toi, mais ce que j’ai, je te le donne. Et ce que j’ai, c’est l’Amour de Dieu pour chacun de ses enfants, c’est la joie de vivre, c’est le partage favorisé.

    La Paix soit avec vous, dit Christ ressuscité. Que cette Paix vous accompagne chaque jour et jusqu’à la prochaine rencontre.

    Thierry


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  • EXPRIMER SA SOUFFRANCE ET L’APPRIVOISER

    Dans les étapes du deuil selon Elisabeth Kubler Ross au nombre de 7 on trouve :

    • Le choc,
    • Le déni,
    • La colère et le marchandage
    • La tristesse
    • La résignation
    • L’acceptation
    • La reconstruction.

    Pour se reconstruire, il faut accepter ce qui se passe, non pas forcément accepter le fond, mais accepter les évènements, ne pas lutter en permanence mais considérer les évènements comme un acte du passé sur lequel nous n’avons plus d’action possible mais qui nous permettent d’agir sur un avenir.

    Pour ce faire, il faut trouver les mots pour dire les blessures, les acteurs, nos états d’âme. Il faut trouver des mots pour nommer tout cela et laisser la Parole de Dieu, c’est à dire Jésus, faire en nous ce chemin vers la reconstruction.

    Guy de Lachaux écrit son expérience : « Le divorce peut bien ou mal se passer, il peut être un choc ou une libération, il est toujours un séisme dans la vie. Il remet en cause l’identité profonde, l’équilibre humain et spirituel. C’est la source de grandes souffrances psychologiques, affectives, relationnelles, familiales, spirituelles, qui ont naturellement des conséquences physiques autant que morales. Ce questionnement peut faire remonter des souffrances cachées qu’on avait consciemment ou inconsciemment cherché à masquer. »

    En ce qui concerne l’équilibre, il faut se rappeler les lois de la physique. Quand vous jetez un caillou dans un verre d’eau, cela fait remuer fortement le liquide. Mais très rapidement tout se calme et le niveau se refait. Par contre c’est un autre équilibre, à un autre niveau. Les choses changent mais l’équilibre se refait, et c’est cela le plus important.

    En ce qui concerne les souffrances cachées, oubliées, nécessairement elles ressortent. Les vieilles cicatrices s’ouvrent et il va falloir cicatriser à nouveau toutes les blessures.

    Dans ce processus de guérison, la foi est un recours efficace. La pratique des sacrements, qui sont autant de cadeaux de Dieu, permet la reconstruction. Le sacrement de réconciliation est un soutien, il manifeste l’Amour de Dieu. L’homme mesure la miséricorde Divine. L’eucharistie est la nourriture qui nous permet de reprendre des forces. En communiant au corps et au sang du Christ, on retrouve la force.

    Je vous conseille de relire les miracles accomplis par le Christ dans les Evangiles. Voyez aussi dans les Actes, comment les apôtres, hommes qui ont reçu l’Esprit Saint, par leur foi, guérissent, consolent et témoignent de la résurrection du Christ.

    Je vous rappelle une règle de mes pères jésuites, ne jamais prendre de décision dans la précipitation, avant toute prise de position, « une nuit, une messe. »

    Thierry


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  • La météo du groupe est plutôt mauvaise. La procédure judiciaire et la masse d'émotion qu'elle génère affecte une grande partie des participants.

    Nous avons travaillé sur le thème de la rencontre.

    Aller à la rencontre des autres

    Le bénéficie du groupe, des visages connus, une communauté qui partage à la fois mes soucis, mes peines et mes joies.

    Partage d’expérience, possibilité de se mettre à la place de l’autre, de témoigner, d’être utile à l’autre.

    Lieu de confiance, lieu clos, cocooning, lieu où on se sent bien, en sécurité.

    Rencontre programmée, attendue, espérée, préparée, on se prépare à cette rencontre car il n’y a pas de surprise, on sait où l’on va.

    Aller à la rencontre de Jésus

    La rencontre est plus personnelle, plus intime et plus vraie encore.

    Aller à la rencontre de Jésus dans son eucharistie, chaque semaine, en bénéficiant des sacrements qui sont autant de dons du Père pour ses enfants.

    Aller à la rencontre de Dieu en méditant sa Parole, tous les jours, liturgie des heures, méditation des psaumes, mais aussi en se mettant face à un tableau, en écoutant une musique sacrée, en humant les parfums d’un jardin et en rendant grâce pour la création.

    Et je vous ouvre une piste, pourquoi ne pas organiser une recollection et bénéficier tous en même temps d’un message plus personnel.

    Voici ce qu'a été notre rencontre. Les prochaines sont fixées au 18 mai et 15 juin prochains.

    Thierry


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  • Je vous transmets un Notre Père annoté qui me convient bien. A vous de voir si Dieu vous parle aussi ainsi...

    "Notre Père" élargi

     

    Suite à notre échange d'hier, un bon résumé peut être que Dieu est inconditionnel, il se donne inconditionnellement...

     
    A bientôt,
     

      Brigitte

     


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  • C'est le message de carême du pape François, accessible à cette adresse : http://fr.radiovaticana.va/news/2015/01/27/le_message_du_pape_fran%C3%A7ois_pour_le_car%C3%AAme_2015_en_int%C3%A9gralit%C3%A9/1120198


    Belle semaine,
    Marie-Aude


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