• Chacun d'entre-nous s'engage à :

    • Oser un regard bienveillant sur chaque personne du groupe
    • Utiliser le "je"
    • S'exercer au non-jugement et à la non-solution pour l'autre
    • Respecter les horaires et la confidentialité
    • Risquer sa parole et accueillir celle de l'autre
    • Poser des questions
    • Reformuler ce qu'il a compris

    Et ce faisant, enrichir le groupe de sa présence fraternelle en s'autorisant à être lui-même.


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  • Nous avons échangé ce soir sur ce que nous attendions du groupe. Afin d'en garder une trace, mais de garantir une certaine confidentialité, j'en ai élaboré un arbre de vie, chaque couleur représentant les attentes de l'un ou l'une d'entre nous :

    L'arbre de vie du groupe

    Marie-Aude


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  • Méditation postée ce jour par Jean Rouet, vicaire général à Bordeaux

    Comme c’est simple ! Il s’agit d’une simple naissance. Une jeune fille met au monde un petit garçon. En ce moment même, partout dans le monde, c’est en train de se passer : des centaines et des centaines d’enfants viennent au monde en cette nuit.
    Désirées ou subis, accueillies ou rejetées, au chaud ou dans la froid, entourées d’affection ou abandonnées, en pleine santé ou malades, dans la sécurité d’une maternité ou dans un lieu caché comme une honte, vécues comme un avenir plein d’espérance ou portées comme un poids qui ajoute au malheur, que de naissances en cette heure même !
    Comme chaque année en ce jour, nous voici autour du berceau d’une seule naissance. Voyez combien elle les comprend toutes : la joie et la crainte de cette jeune mère, l’attention et l’inquiétude de son mari dans ce lieu à l’écart des hommes. Ils ont été exclus de la compagnie des hommes pour n’avoir que celle du bœuf et de l’âne. Le berceau est en forme de mangeoire : « prenez et mangez » dira, plus tard, l’homme qui est né en ce lieu. Ombres et lumières dans cette grotte aux animaux, peuplée de toutes nos ombres, de toutes nos lumières, de toutes nos peines, de toutes nos espérances. Et nous scrutons ce lieu avec des yeux d’enfants émerveillés pour trouver une paix, une force, un conseil, une source qui nous permettra de traverser la vie si simple et si complexe, si belle et si lourde, si fatigante mais tellement étonnante !
    Regardez cet enfant qui vient de Dieu, c’est lui qui vous révèle ce que vous êtes ! Il vous dit le prix que vous avez, il vous déclare la beauté de votre être, il éclaire l’avenir auquel vous êtes convoqués. Et il n’y a pas mieux que les enfants pour révéler l’importance sans prix de chaque être. Je répète, sans me lasser, le plus beau cadeau qu’une de mes filleules de cinq ans et demi m’a fait cette année. Alors que je la quittais après quelques jours passés ensemble, je lui demandais : « Tu voudras que je revienne ? » « Non – me répondit-elle – je ne veux pas que tu partes ! » Merveilleuses paroles de l’enfant qui vous en apprend sur vous-mêmes plus que jamais vous n’aurez conscience de lui en apprendre !
    Dieu dans l’extrême de son amour n’a pas trouvé chemin plus direct, plus clair, plus simple que de se faire l’un de nous, l’un de nous en ce commencement. Et chacun de nous, de son commencement à son éternité, devient précieux, sans prix, d’une valeur infinie, qu’il soit du Nord ou du Sud, blanc ou noir, en pleine santé ou malade, beau ou laid, droit ou tordu, svelte ou obèse, savant ou ignorant, équilibré ou instable, chacun, quel qu’il soit, est infiniment aimé, infiniment attendu, infiniment apprécié.
    Ne croyez pas tous ceux qui vous disent que vous devez être puissant, beau, impeccable, sans ride, parfait pour être aimé. Croyez l’enfant qui vous dit : « Je ne veux pas que tu partes ! » Croyez l’enfant de la crèche qui vous dit que vous êtes unique aux yeux de Dieu.
    Ne croyez pas tous ceux qui cherchent à améliorer la condition humaine en utilisant des humains comme des matériaux de laboratoires. Croyez l’enfant qui n’exige rien d’autre de vous qu’une présence aimante. Croyez l’enfant de la crèche qui vous révèle que Dieu vient vous aimer au plus près, en tous vos commencements, en tous vos balbutiements.
    Ne croyez pas tous ceux qui vous exhortent à abandonner dès la première difficulté, ne croyez pas tous ceux qui réduisent l’amour entre l’homme et la femme en un sentiment passager. Croyez l’enfant qui ne peut grandir que si vous avez pour lui un amour décidé. Croyez l’enfant de la crèche qui vous apprend que l’amour c’est le parti pris de l’intérêt de l’autre jusqu’au détriment du sien, c’est l’abandon de soi à l’intérêt de l’autre et que l’amour est onéreux et que l’amour est perte de soi pour que l’autre vive !
    Ne croyez pas tous ceux qui disent que l’amour d’un père et d’une mère est une invention de la société bourgeoise au siècle de la reine Victoria et que tout cela manque par trop d’inventivité. Croyez l’enfant qui vous demande sécurité et stabilité. Croyez l’enfant de la crèche qui vous dit que Dieu lui-même a eu besoin d’un père, d’une mère pour opérer le salut du monde.
    Et si vous ployez sous le poids du fardeau et si, en votre âme, l’échec, la faute, le deuil ont creusé leur chemin d’amertume et de larmes, croyez l’enfant qui est en vous ! Croyez l’enfant de la crèche qui vous ouvre les bras de Dieu. Joyeux Noël !

       

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  • Le vatican vient de publier le Relatio Synodi ou rapport final du synode des évèques sur la famille.

    J'invite les lecteurs de ce blog à aller regarder les paragraphes 44 et suivants. Les pères du synode invitent bien l'Eglise à être bienveillante envers les personnes en situation de divorce ou de séparation.

    http://www.vatican.va/roman_curia/synod/documents/rc_synod_doc_20141018_relatio-synodi-familia_fr.html

    Thierry


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  • Ô qui que tu sois, qui te vois,

    dans les fluctuations de ce monde,

    ballotté au milieu des bourrasques et des tempêtes

    plutôt que marcher sur ma terre ferme,

    ne détourne pas les yeux de l’éclat de cet astre

    si tu ne veux pas être submergé par les flots.

     

    Si se lèvent les vents des tentations,

    si tu cours aux écueils des épreuves,

    regarde l’étoile,

    appelle Marie.

     

    Si tu es secoué par les vagues de l’orgueil,

    ou de l’ambition,

    ou de la médisance,

    ou de la jalousie,

    regarde l’étoile,

    appelle Marie.

     

    Si la colère,

    ou l’avarice,

    ou les attraits de la chair

    ébranlent la nacelle de ton âme,

    regarde vers Marie.

     

    Si, troublé par l’énormité de tes fautes,

    accablé par la souillure de ta conscience,

    épouvanté par l’horreur du jugement,

    tu commences à sombrer dans le gouffre de la tristesse,

    dans l’abîme du désespoir,

    pense à Marie.

     

    Dans les dangers,

    les angoisses,

    les doutes,

    pense à Marie,

    invoque Marie.

     

    Qu’elle  ne quitte pas ta bouche,

    qu’elle ne quitte pas ton cœur.

    Et pour obtenir le secours de sa prière,

    ne t’écarte pas de l’exemple de sa vie.

     

    En la suivant, impossible de t’égarer ;

    en la priant, de te décourager ;

    en pensant à elle, d’errer.

     

    Ta main dans la sienne, pas de chute ;

    sous sa protection, pas de crainte ;

    sous sa conduite, pas de fatigue ;

    avec son appui, tu touches au but.

     

    Et ainsi, en toi-même, tu expérimenteras

    comme est juste cette parole :

    Et le nom de la Vierge était Marie.


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