• Parce que les images parlent plus que des mots. En union de prières.

    Des larmes, pas d'amalgame 

     

    Des larmes, pas d'amalgame

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Message de Monseigneur Papin - samedi 14 novembre 2015 - 9h.

     Messages suite aux attentats du vendredi 13 novembre 2015Horreur et sidération

    Malgré tous les efforts pour déjouer les attentats, notre pays a été frappé une nouvelle fois. Nous savions que cela pouvait arriver, que cela allait arriver car il est impossible de tout prévenir, surtout lorsque les terroristes sont décidés à sacrifier leur vie.

    Notre pensée et notre prière vont vers les très nombreuses victimes et leurs proches. Plus de 120 personnes ont perdu la vie. Beaucoup sont dans un état grave. Toutes étaient sorties pour passer une soirée agréable en famille et entre amis.

    Ce n’est pas seulement Paris et la France qui ont été ensanglantés. C’est toute la famille humaine qui était visée par des individus et des organisations qui n’ont rien d’humain et qu’il nous faut éliminer par tous les moyens. L’humanité est en état de légitime défense.

    D’où l’importance de rester unis quelles que soient nos convictions, nos origines et nos croyances. Nous devons résister à ceux qui veulent par ces attentats nous dresser les uns contre les autres et engendrer la terreur.

    Ce soir et demain, les chrétiens de toutes confessions vont se rassembler pour prier comme ils le font chaque dimanche. Je les invite à mettre au cœur de leur prière toutes les victimes de la barbarie, celles de cette nuit et celles des autres jours partout dans le monde.

    #PrayforParis#

    Messages suite aux attentats du vendredi 13 novembre 2015

    Les représentants religieux de Nancy prônent le dialogue (source France Bleu)

     

    Messages suite aux attentats du vendredi 13 novembre 2015Les représentants des communautés juives, catholiques, musulmanes et protestantes de Nancy ont décidé de se réunir ce dimanche pour défendre la fraternité et le dialogue.

     Les représentants des quatre principales religions monothéistes auront mis moins de deux jours pour se rencontrer et afficher publiquement leur union à Nancy. Ce dimanche, à la mi-journée, les représentants des cultes catholique, musulman, juif et protestant, ont organisé une conférence de presse dans l'enceinte du temple protestant de Nancy.

     

    C'est l'une des images du week-end : autour de la table notamment, Jean-Louis Papin, évêque de Nancy-Toul, Amine Nejdi, président du conseil régional du culte musulman, Alain Lefebvre, président de la communauté juive de Nancy et Joël Dautheville, pasteur de l'Eglise protestante unie. Un même message, l'union pour Amine Nejdi : C'est une réponse à ceux qui ont souhaité semer le chaos dans notre pays, pour leur montrer qu'en aucun cas, ils ne peuvent semer la zizanie entre les différentes composantes de cette société."

    Outre l'image, il doit y avoir des actes pour faciliter la cohésion entre communautés, alors ces représentants défendent l'idée d'un calendrier interreligieux pour que chacun connaisse les fêtes et traditions des autres. Un calendrier qui serait présent dans les écoles, les lieux publics notamment. Des réunions vont avoir lieu dans les prochaines semaines à ce sujet.

    Prôner le dialogue, c'est l'objectif de cette réunion. Un message qui ne passe pas forcément facilement auprès de certains fidèles. C'est ce qu'explique Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy-Toul : Chaque année, je souhaite un bon ramadan, j'envoie un message aux communautés musulmanes du département et chaque année, je reçois des lettres de catholiques qui me disent "Vous saluez les musulmans au nom de la communauté chrétienne, et bien non, saluez les en votre propre nom si vous voulez mais pas au nom de la communauté chrétienne". Il y a un travail de pédagogie mais il y a des gens très bloqués, ça ne nous empêche pas de travailler le dialogue avec ceux qui sont sensibles à cela."

    Amine Nejdi, imam de la mosquée de Tomblaine, refuse tout amalgame entre les actes terroristes et sa religion. Il répond aussi à ceux qui demandent aux musulmans de prendre la parole publiquement pour condamner ces actes : Qu'est ce qu'on veut entendre des musulmans alors que ça fait des décennies qu'ils sont ici en France ? Ils ont fait preuve d'intégration et d'un amour inconditionnel pour cette patrie. On baissera pas les bras, on expliquera, nous avons ce devoir d'ouverture pour dissiper toute confusion possible."

    Il le sait et le craint, les prochains jours seront difficiles pour la communauté musulmane. Amine Nejdi sera présent ce lundi pour le moment de recueillement place Stanislas à Nancy.

     Cette rencontre a donné lieu au communiqué suivant :

    Notre pays vient d'être touché une nouvelle fois par une vague d'attentats d'une gravité sans précédent. Ces actes terroristes lâches qui ont visé Paris et la Région parisienne ont fait, selon un bilan provisoire, 129 Morts et plus de 350 blessés, dont une centaine dans un état très grave. Ce n’est pas seulement Paris et la France qui ont été ensanglantés. C’est toute la famille humaine qui était visée par des individus et des organisations qui n’ont rien d’humain. L’humanité est en état de légitime défense. Il est important de rester unis, quelles que soient nos convictions, nos origines et nos croyances. Nous appelons à résister à ceux qui veulent nous dresser les uns contre les autres. Nous appelons nos communautés religieuses à prier pour les victimes et leurs proches mais aussi pour toutes les personnes du service public qui se sont mobilisées et pour les responsables de notre pays. Nous appelons aussi à prier pour que la violence recule chez ceux qui se laissent entraîner sur le chemin de la radicalisation religieuse destructrice. En tant que croyants, nous sommes appelés à collaborer entre nous, comme avec les hommes et les femmes de bonne volonté qui ne professent aucune religion, pour contribuer au développement du vivre ensemble.

    Jean-Louis Papin, évêque du diocèse de Nancy et de Toul - Pierre Hinzelin, prêtre chargé du dialogue interreligieux

    Amine Nejdi, président du Conseil régional du Culte Musulman Lorraine

    Anne-Marie Garçon, présidente du Conseil de l’Église protestante unie du Plateau lorrain - Joël Dautheville, pasteur de l’Église protestante unie

    Mickaël Gabbaï, rabbin de Nancy - Alain Lefebvre, président de la communauté juive de Nancy



    Déclaration commune des producteurs des émissions religieuses, diffusée ce matin sur France 2.

     

    Message du service national pour les relations avec les musulmans de l’Église catholique en France 

    Prendre soin les uns des autres

    Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, le Service national pour les relations avec les musulmans de l’Eglise catholique en France, nous invite, à la suite du Christ, à « prendre soin les uns des autres ».

    Sur le bois de la croix, selon l’évangéliste Jean (18, 26-27), voyant sa mère et, près d’elle, le disciple qu’il aimait, Jésus dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

    En ces jours de sidération face à une violence barbare qui, après tant d’autres pays, touche la France, il nous faut nous souvenir des paroles du Crucifié.

    En effet, confiant Marie – celle qui l’avait mis au monde – et son ami l’un à l’autre, le Christ nous trace un chemin d’espérance et de vie, en ces jours de ténèbres et de désarroi.

    Il nous invite à prendre soin les uns des autres, hommes et femmes de toutes conditions, de toutes cultures, de toutes spitualités et de tous pays.

    Il nous invite à ouvrir notre coeur à la peine de toutes ces familles endeuillées et à la souffrance de toutes ces personnes marquées dans leur chair par la violence qui s’est manifestée vendredi soir à Paris et à Saint-Denis.

    Il nous invite à poursuivre sans relâche un dialogue fécond avec tous les musulmans habités d’un esprit de paix, de fraternité et de solidarité.

    « Nous le savons, le mal n’aura pas le dernier mot » nous dit aujourd’hui Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France.

    Au XIIème siècle, Jalâl ud Dîn Rumi, mystique persan, écrivait : « Recherche le royaume de l’Amour car ce royaume te fera échapper à l’ange de la mort ».

    Voilà pourquoi, hommes et femmes de toutes confessions, faisons nôtre la prière du cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris : « Face à la violence des hommes, puissions-nous recevoir la grâce d’un cœur ferme et sans haine. Que la modération, la tempérance et la maîtrise dont tous ont fait preuve jusqu’à présent se confirment dans les semaines et les mois qui viennent ; que personne ne se laisse aller à l’affolement ou à la haine. Demandons la grâce d’être des artisans de paix. Nous ne devons jamais désespérer de la paix, si on construit la justice ».

    Père Vincent Feroldi, directeur
    Frère Jean-François Bour
    Sœur Colette Hamza

    Messages suite aux attentats du vendredi 13 novembre 2015 Prière de frère Alois de Taizé

    Dieu éternel, nous voudrions nous appuyer dans nos actes et dans nos pensées sur ta présence, là est la source de notre espérance. Nous te confions les victimes des attaques à Paris et à Beyrouth, leurs familles et leurs proches dans le deuil. Avec des croyants de tous les horizons, nous implorons ton nom et nous te prions : que vienne ta paix sur notre terre.

    Message de la communauté San Edigio

    Messages suite aux attentats du vendredi 13 novembre 2015D’horribles attaques terroristes ont endeuillé Paris, ville symbole du vivre ensemble et des droits, provoquant de nombreux morts et blessés et nous laissant tous abasourdis et émus. Les larmes se mélangent à la solidarité d’un monde qui ne cède pas au mal, comme on l’a vu en ces heures dans les rues de Paris. Après l’attaque de janvier dernier, La France est à nouveau bouleversée par le deuil et par la douleur, comme cela s’est passé récemment dans d’autres pays.

    La Communauté de Sant’Egidio exprime toute sa proximité et sa participation à la souffrance pour les victimes d’une telle tragédie. Elle se serre avec affection au peuple français, spécialement aux familles de ceux qui sont morts ou blessés en cette énième attaque qui a tué des innocents et répandu de la haine insensée. Aujourd’hui et demain les Communautés de Sant’Egidio de Paris, de Rome, et toutes nos communautés dans le monde se recueillent en prière (à la prière du soir et lors des liturgies du dimanche) pour commémorer les victimes et prier pour la paix.

    La Communauté condamne avec fermeté cette violence barbare et aveugle, qui frappe des personnes innocentes et répand la terreur dans les villes en minant le vivre ensemble, en insinuant dans tous les esprits la haine et le soupçon. Faisons confiance en ceux qui ont le devoir de protéger tout citoyen avec les moyens de la démocratie, qui à première vue peuvent paraitre faibles et inefficaces. Devant de telles attaques nous demandons à tous de s’opposer à la logique du terrorisme par la prière, la rencontre, l’unité, la solidarité. Pleurer les morts veut dire avoir confiance dans les capacités de notre société de répondre au défi des violents sans sombrer dans l’esprit d’inimitié.

    Sant’Egidio, encore plus en ce moment de douleur et de larmes, affirme avec force son engagement pour la paix et pour la construction d’une société du vivre ensemble. Il n’y a pas d’espoir, ni de futur, dans la vengeance et dans l’hostilité mais seulement dans le dialogue et dans la paix. On ne s’oppose pas à la violence et à la barbarie avec des actes et un langage belliqueux mais en préservant nos cœurs du poison de la rancœur. Nous croyons qu’il ne faut jamais renoncer à croire à la force de la paix, bâtie chaque jour avec l’engagement de tous même si des hommes cèdent à l’esprit du mal qui rend leur cœur un gouffre de violence et d’inhumanité.

    Jardinier de Dieu (père Jean-Luc FABRE)

    Messages suite aux attentats du vendredi 13 novembre 2015Prions pour notre pays, pour nos concitoyens Que la joie soit reçue au cœur même de nos détresses, dans la beauté des attitudes de solidarité, de générosité notamment, que la joie nous sorte de nos enfermements, qu’elle nous donne de savoir aussi espérer, qu’elle nous donne de savoir aller gratuitement vers nos frères et nos sœurs !

    Lire également les prières d'ouverture rédigées pour les 4 dimanches de l'Avent.

     

     

     

     

     


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  • Comment parler des attentats aux plus jeunes : liens utiles

    Il est important de parler à hauteur d'enfants, comme le confirme un message de Jeanne Siaud-Fachin sur son profil Facebook :

    Juste un mot pour tous les parents face à cette difficile question : comment parler de ce drame à nos enfants ? Il est important d'échanger et de partager avec eux, avec vos mots rassurants de parents. Vous qui représentez leur base de sécurité. Car à partir de 5/6 ans ils comprendront et entendront beaucoup d'adultes autour d'eux, à l'école, dans les familles, parler de cette situation effarante. Ils peuvent avoir besoin d'exprimer leurs questions, leurs inquiétudes, leurs émotions, leurs peurs. Il sera alors essentiel d'être vraiment là pour les entendre et qu'ils sentent que vous êtes là pour les protéger. C'est ce dont ils auront le plus besoin et qui sera le plus rassurant. Sentir votre amour et votre présence. Car il n'existe pas de règle sur ce qu'il faut dire, cela dépend de chacun, du contexte, de l'âge de l'enfant, de sa personnalité. Chacun devra, et c'est difficile, trouver les mots, ses mots, le mieux possible, avec tout son coeur et la force de l'amour qui vous lie.

     ou celui d'Isabelle FILLIOZAT :

    Avant la minute de silence, ils vont échanger avec l’enseignant. C’est fondamental. Nos enfants ont vécu le stress des attentats. Même si certains d’entre nous ont tenté de les protéger en ne les exposant pas aux images qui passent en boucle sur les écrans, il est peu probable qu’ils n’en aient vu aucune. Or les images imprègnent la psyché. Les enfants, comme nous, ont besoin de les digérer, et pour cela d’en parler. Pour parler de quelque chose de traumatique et difficile, mieux vaut être côte à côte que face à face. L’enfant sera plus à l’aise s’il peut manipuler quelque chose. Dans ses mains, soit une peluche, soit de la pâte à modeler qu’il puisse écraser à volonté, de la pâte à pain, soit de vieux journaux ou des bottins à déchirer, ou du papier et des feutres ou des crayons pour dessiner. Il est important de ne rien attendre de spécial, de ne pas faire pression sur les enfants. Vous êtes là, disponible, mais s’ils ne veulent pas en parler, il est important de respecter. Vous pouvez tout de même dire ce que ça vous fait à vous ! Ne restez toutefois pas centré(e) sur vous. Vous avez tout avantage à vite glisser vers le ON. « Quand on voit tant de gens par terre qui sont morts et blessés on se sent triste. On a envie d’aider les blessés. On se sent impuissant et on aimerait faire quelque chose… » etc. Parler en Je, c’est utile dans certaines circonstances, pas ici. Il est important d’ancrer l’idée qu’ils ont le droit de se sentir comme ça aussi, que c’est naturel et humain. Le On est inclusif et confortable. Le Tu risque d’être vécu comme excluant et culpabilisant. Comme si on était différent des autres si on sent ceci ou cela.S’ils sont désireux de parler, vous pouvez commencer par leur demander de décrire ce qu’ils ont vu, puis leur demander ce que ça leur fait, ce qu’ils sentent (proposez leur de décrire les sensations que cela produit dans leur corps). Manifestez votre empathie en reformulant avec des généralisations… « Ta poitrine se serre, oui, ça serre la poitrine quand on voit des choses dures. » Ensuite seulement ce qu’ils se disent dans leur tête.

    Alors pour les parents et grand-parents, oncles et tantes, éducateurs que nous sommes toutes et tous, voici une liste (non exhaustive) de liens utiles glanés ce weekend (cliquer sur les liens hypertextes) :


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  • Le 13 novembre 2015, la France n'a pas été le seul pays endeuillé

    Oui, prions pour le monde.
    Pour nos frères du Moyen et Proche Orient pour qui ces attentats suicides sont une menace quotidienne (qui nous laisse trop souvent indifférents) et qui ont su nous exprimer leur sollicitude
    Pour les victimes des tremblements de terre et autres événements climatiques


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  • Te voici, Marie

     

    Quand pointe à l'horizon l'aube d'un jour nouveau, 
    qu'éclate la joie de l'amour annoncé, 
    te voici, heureuse, et bénie en ce don si précieux...
    Chante avec nous, Marie, le temps de l'espérance...
     
    Quand les chemins empruntés se perlent d'imprévus, 
    que doutes et espoirs se mêlent en continu, 
    te voici, arrimée au roc de la Parole...
    Marche avec nous, Marie, en ces temps de partance...
     
    Tout déraille parfois, et nous crions « pourquoi ? »
    Nos cœurs à l'étau gémissent leurs douleurs...
    Te voici, debout, au pied de chaque croix...
    Reste avec nous, Marie, en ces temps de malheurs...
     
    Chantez montagnes, vallées, ruisseaux !
    La nuit a disparu ! Vide est le tombeau !
    Te voici, présente à la Vie réveillée...
    Clame avec nous, Marie, l'Amour ressuscité !
     
     
    Bernadette Thésin
     
    Source texte - Illustration (c) Christian Hoffner

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