• Comment parler des attentats aux plus jeunes : liens utiles

    Comment parler des attentats aux plus jeunes : liens utiles

    Il est important de parler à hauteur d'enfants, comme le confirme un message de Jeanne Siaud-Fachin sur son profil Facebook :

    Juste un mot pour tous les parents face à cette difficile question : comment parler de ce drame à nos enfants ? Il est important d'échanger et de partager avec eux, avec vos mots rassurants de parents. Vous qui représentez leur base de sécurité. Car à partir de 5/6 ans ils comprendront et entendront beaucoup d'adultes autour d'eux, à l'école, dans les familles, parler de cette situation effarante. Ils peuvent avoir besoin d'exprimer leurs questions, leurs inquiétudes, leurs émotions, leurs peurs. Il sera alors essentiel d'être vraiment là pour les entendre et qu'ils sentent que vous êtes là pour les protéger. C'est ce dont ils auront le plus besoin et qui sera le plus rassurant. Sentir votre amour et votre présence. Car il n'existe pas de règle sur ce qu'il faut dire, cela dépend de chacun, du contexte, de l'âge de l'enfant, de sa personnalité. Chacun devra, et c'est difficile, trouver les mots, ses mots, le mieux possible, avec tout son coeur et la force de l'amour qui vous lie.

     ou celui d'Isabelle FILLIOZAT :

    Avant la minute de silence, ils vont échanger avec l’enseignant. C’est fondamental. Nos enfants ont vécu le stress des attentats. Même si certains d’entre nous ont tenté de les protéger en ne les exposant pas aux images qui passent en boucle sur les écrans, il est peu probable qu’ils n’en aient vu aucune. Or les images imprègnent la psyché. Les enfants, comme nous, ont besoin de les digérer, et pour cela d’en parler. Pour parler de quelque chose de traumatique et difficile, mieux vaut être côte à côte que face à face. L’enfant sera plus à l’aise s’il peut manipuler quelque chose. Dans ses mains, soit une peluche, soit de la pâte à modeler qu’il puisse écraser à volonté, de la pâte à pain, soit de vieux journaux ou des bottins à déchirer, ou du papier et des feutres ou des crayons pour dessiner. Il est important de ne rien attendre de spécial, de ne pas faire pression sur les enfants. Vous êtes là, disponible, mais s’ils ne veulent pas en parler, il est important de respecter. Vous pouvez tout de même dire ce que ça vous fait à vous ! Ne restez toutefois pas centré(e) sur vous. Vous avez tout avantage à vite glisser vers le ON. « Quand on voit tant de gens par terre qui sont morts et blessés on se sent triste. On a envie d’aider les blessés. On se sent impuissant et on aimerait faire quelque chose… » etc. Parler en Je, c’est utile dans certaines circonstances, pas ici. Il est important d’ancrer l’idée qu’ils ont le droit de se sentir comme ça aussi, que c’est naturel et humain. Le On est inclusif et confortable. Le Tu risque d’être vécu comme excluant et culpabilisant. Comme si on était différent des autres si on sent ceci ou cela.S’ils sont désireux de parler, vous pouvez commencer par leur demander de décrire ce qu’ils ont vu, puis leur demander ce que ça leur fait, ce qu’ils sentent (proposez leur de décrire les sensations que cela produit dans leur corps). Manifestez votre empathie en reformulant avec des généralisations… « Ta poitrine se serre, oui, ça serre la poitrine quand on voit des choses dures. » Ensuite seulement ce qu’ils se disent dans leur tête.

    Alors pour les parents et grand-parents, oncles et tantes, éducateurs que nous sommes toutes et tous, voici une liste (non exhaustive) de liens utiles glanés ce weekend (cliquer sur les liens hypertextes) :


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