• Moins d'un mois avant le début du Synode sur la Famille, le Vatican vient de publier deux documents pour simplifier les procès canoniques en nullité de mariage.

    Cette déclaration considère comme inexistant le mien matrimonial entre deux personnes dès lors que les conditions du mariage catholique n'étaient pas remplies lors du sacrement : ouverture à la vie, liberté du consentement, fidélité ... Cela autorise les personnes qui en bénéficient à célébrer un nouveau mariage sacramentel.

    Ces procédures souvent fastidieuses et coûteuses seront désormais gratuites. Un seul juge suffit, au lieu de deux précédemment. Et dans certaines situations, c'est l'évêque diocésain qui aura lui-même la fonction de juge, conformément à une tradition ancienne dans l'histoire de l'Eglise.


    http://fr.radiovaticana.va/news/2015/09/08/deux_motu_proprio_pour_simplifier_les_proc%C3%A9dures_en_nullit%C3%A9_de_mariage/1170343



    votre commentaire
  • Le vatican vient de publier le Relatio Synodi ou rapport final du synode des évèques sur la famille.

    J'invite les lecteurs de ce blog à aller regarder les paragraphes 44 et suivants. Les pères du synode invitent bien l'Eglise à être bienveillante envers les personnes en situation de divorce ou de séparation.

    http://www.vatican.va/roman_curia/synod/documents/rc_synod_doc_20141018_relatio-synodi-familia_fr.html

    Thierry


    votre commentaire
  • Parce que les récents propos du cardinal Gerhard Müller m'ont laissé pantoise (cf. l'indissolubilite du mariage qui prime sur les situations de violence, physiques ou psychiques, conduisant aux séparations), j'ai lu l'instrumentum laboris consacré aux défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation, publié le 26 juin dernier, et qui servira de base à l'assemblée générale extraordinaire des évêques consacrée à la pastorale familiale qui se tiendra à Rome du 5 au 19 octobre prochain.

    Le document de 79 pages décortique les grands défis de la famille contemporaine. Il résulte d'un grand travail de synthèse des réponses au questionnaire qui avait été largement diffusé l'an passé.

    Au delà du fait d'une méconnaissance et / ou d'une faible lisibilité  du magistère, le texte n'élude aucune situation difficile traversée par les familles. L'état des lieux est posé avec clairvoyance et à ce stade je retiens plus le besoin de formation, y compris des cadres de l’Église, pour accueillir tous les blessés de la famille et accompagner celles et ceux qui se lancent dans l'aventure.

    Le document liminaire n'est donc pas, comme pourrait le faire croire les échos de la guerre larvée entre les partisans d'une évolution de la position de l’Église sur les divorcés remariés (minoritaires et menés par le cardinal Kasper) et le cardinal Müller (beaucoup plus suivi) qui s'arque-boute sur les règles actuelles le seul sujet qui sera traité à cette occasion, loin s'en faut.

    Marie-Aude


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique