• Marie-Odile m'a demandé en début de semaine de vous inviter à consulter une vidéo réalisée par la MJC Lorraine concernant la garde alternée.

    Elle fait partie d'un cycle qui vise à aider les parents dans l’éducation des enfants, la « parentalité ».

    Merci à elle et bon visionnage à vous.

    En attente d'un éventuel lien permettant l'intégration de la vidéo directement sur le blog, il faut que vous alliez sur cette page du site de la MJC et que vous cliquiez ensuite sur "Je vais avoir deux maisons".

    Marie-Aude


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  • Une célébration inédite s’est déroulée mardi 1er novembre, lors des vêpres de la Toussaint dans la cathédrale de Rouen, spécialement destinée aux fidèles qui vivent l’épreuve de la séparation et du divorce.

    Sept prêtres missionnaires de la Miséricorde aideront les divorcés remariés à « examiner en toute discrétion » leur conscience et discerner le « chemin à accomplir » avec leur communauté paroissiale.

    Ils se tiennent dans le narthex, à l’entrée de la cathédrale rouennaise. Comme si ces 600 personnes « séparées, divorcées, divorcées remariées », conviées aux vêpres de la Toussaint par leur archevêque, Mgr Dominique Lebrun, n’osaient s’avancer dans la nef. Ce n’est qu’après avoir franchi la porte de la Miséricorde, installée depuis un an dans une nef latérale, qu’ils s’approchent de l’autel. Même si l’accueil dans le narthex avait initialement pour but de commencer par un temps de prière dans le baptistère – rendu impossible par le grand nombre de fidèles présents –, la scénographie a haute valeur de symbole pour ceux et celles qui, vivant l’épreuve de la séparation ou du divorce, se sentent souvent refoulés au seuil de l’Église. Or en cette fête de Toussaint, ils sont invités à se tenir au plus près de l’autel.

    « L’impression d’être les pestiférés de l’Église »

    « On a l’impression d’être les pestiférés de l’Église », regrettent Isabelle et Nicolas, lui étant divorcé en 2009 de sa première épouse et tous deux ayant tenu à recevoir une bénédiction après leur mariage civil en 2015. Comme bien d’autres couples divorcés remariés présents, ils ont été émus par l’invitation que Mgr Lebrun leur a adressée le 8 septembre et qu’ils ont reçue par leur paroisse.

    « C’est une porte qui s’ouvre, le début d’une réconciliation avec l’Église », résument Martine et Jean-Marc qui ont chacun été « abandonnés » par leur précédent conjoint, il y a une dizaine d’années. « Cette lettre trouve les mots justes pour évoquer ce que nous vivons après un tel tsunami », ajoute Sylvie, dont le mari est parti en 2012 et dont le divorce a été prononcé en juin dernier. Même si elle n’est pas remariée ni engagée dans une nouvelle union, cette femme est « très touchée que l’Église nous demande pardon pour la première fois ! ».

    Une célébration à destination des catholiques « séparés, divorcés, divorcés remariés »

    C’est la première fois aussi qu’une telle célébration, à destination des catholiques « séparés, divorcés, divorcés remariés », est rendue publique dans un diocèse de France. « En juillet 2015, à Saint-Étienne, j’avais invité une dizaine de couples divorcés remariés qui demandaient une bénédiction à la recevoir ensemble », précise Mgr Lebrun. Après la lecture d’Amoris laetitia, l’exhortation apostolique du pape François qui encourage entre autres à « oser des chemins singuliers » pour les divorcés remariés, l’archevêque de Rouen s’est senti « interpellé » pour « faire avancer la situation ».

    C’est en ce sens qu’il a conçu sa lettre du 8 septembre et ces vêpres de la Toussaint, avec l’aide notamment de Raphaëlle Tiberghien, veuve remariée depuis « vingt-six ans » avec un homme divorcé. Cette femme chaleureuse, coordinatrice de « Chemins d’espérance 76 », qui s’adresse aux catholiques divorcés remariés, et Thierry Grenet, diacre, ont mis en place, depuis quatre ans, le parcours « Traverser dans l’espérance » pour les diocésains séparés et divorcés.

    Des « missionnaires de la Miséricorde » pour les divorcés-remariés

    Mgr Lebrun se réjouit de ce travail réalisé dans le diocèse, en lien avec la pastorale des familles, contribuant au « climat apaisé » sur ce sujet, qui lui a permis de lancer cette initiative. Au cours des vêpres, l’archevêque a également annoncé la nomination de sept prêtres « missionnaires de la Miséricorde » pour le diocèse, dans le prolongement de ce qu’avait demandé le pape François au début de l’année de la Miséricorde.

    Ces prêtres sont chargés d’accueillir « spécialement » les personnes divorcées vivant une nouvelle union afin qu’elles puissent « examiner en toute discrétion leur conscience grâce à la Parole de Dieu ». Dès mardi soir, les cinq « missionnaires de la Miséricorde » présents ont reçu plusieurs demandes de rendez-vous. « Les missionnaires les écouteront et les interrogeront, afin de discerner et voir quel chemin accomplir avec leur communauté paroissiale », précise l’archevêque. Amoris laetitia envisage en effet que « ce discernement permette de recevoir les sacrements, s’il n’y a pas de faute grave et lorsque des “conditionnements” ou des “circonstances” atténuent la responsabilité ».

    Certes l’accès à l’Eucharistie ne doit pas devenir « une réclamation » pour les divorcés remariés, et la communauté paroissiale ne doit pas non plus en faire « un droit », selon Mgr Lebrun. Mais comme il l’écrit dans sa lettre, il « souhaite que ce 1er novembre soit une étape pour un nouveau chemin. N’allons pas trop vite… ni trop lentement. »

    Claire Lesegretain, envoyée spéciale à Rouen (Seine-Maritime) - Source La Croix

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  • Voici les Béatitudes que nous a proposé hier le pape François :

    Nouvelles béatitudes


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  • Voulues par Mgr Dominique Lebrun comme un temps fort de l’Année de la Miséricorde, ces vêpres de la Toussaint dans la cathédrale de Rouen, mardi 1er novembre, s’adressent aux diocésains qui vivent « l’épreuve » de la séparation et du divorce.

    Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, le 2 octobre 2016.

    Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, le 2 octobre 2016. / Michael Bunel/CIRIC

    « Je vous demande pardon. » C’est par ces mots, répétés à quatre reprises, que Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, s’adresse « aux personnes séparées, divorcées, divorcées remariées, membres de l’Église catholique » dans une lettre datée du 8 septembre dernier et largement diffusée à travers les paroisses et mouvements chrétiens de la Seine-Maritime.

    Une lettre qui est aussi une invitation pour ces personnes à venir « célébrer l’appel à la sainteté en la fête de la Toussaint, mardi 1er novembre à 15 h 30 à la cathédrale », afin de « passer avec lui la Porte de la Miséricorde, rendre grâce pour vos vies, pour tout l’amour qu’elles comportent, et recevoir la bénédiction au nom de Dieu ». Car, explique Mgr Lebrun dans cette belle lettre, « dites-vous qu’il y a une place pour vous dans la cathédrale, dans l’Église ».

    Cette lettre, les Tiberghien l’ont « merveilleusement » accueillie et se sont empressés de la faire connaître autour d’eux. Raphaëlle Tiberghien, qui était veuve, s’est remariée « il y a vingt-six ans » avec un homme divorcé et a, de ce fait, comme elle le dit, « épousé la cause du divorce ». Tout en étant coordinatrice de « Chemins d’Espérance 76 » qui s’adresse aux catholiques divorcés remariés, et membre du conseil d’administration du mouvement national « Chrétiens divorcés, Chemins d’Espérance », Raphaëlle Tiberghien, avec le diacre Thierry Grenet, a mis en place, depuis quatre ans, un parcours pour les diocésains séparés et divorcés : « Traverser dans l’Espérance ».

    Le divorce, un « tsunami »

    « C’est un parcours de dix-huit mois, à raison d’une rencontre toutes les six semaines, avec une petite dizaine de participants, majoritairement des femmes », explique Thierry Grenet, formateur en soins infirmiers, marié depuis près de quarante ans, père et grand-père. « Vivre la séparation ou le divorce est une expérience très douloureuse, tel un tsunami qui vient détruire ‘la maison du bonheur’que l’on avait peu à peu construite, poursuit le diacre. Les personnes sont tellement bousculées par cette rupture qu’elles doivent réapprendre à vivre, car tout est remis en question, tant sur les plans affectif et psychologique, que social et ecclésial. Pour aller de l’avant, il faut du courage et choisir de faire la vérité. »

    Thierry Grenet et Raphaëlle Tiberghien ont été les deux premiers lecteurs de la lettre de Mgr Lebrun : « il nous a demandé de la relire avant de la diffuser et cela m’a beaucoup touché », témoigne la cofondatrice de « Traverser dans l’Espérance ».

    C’est donc portées par ce parcours diocésain encore peu connu, et surtout par les deux synodes sur la famille de 2014 et 2015 puis l’exhortation apostolique « Amoris laetitia » du pape François, que ces vêpres de la Toussaint ont été conçues pour les personnes pour qui « l’échec du mariage est devenu l’échec d’une vie ».

    « S’approcher un peu du sacrement de réconciliation »

    Il s’agit de s’adresser aussi, en cette fin de l’année de la Miséricorde, aux « personnes divorcées engagées dans une nouvelle union » et qui sont « dans l’impossibilité de recevoir les sacrements », écrit Mgr Lebrun dans sa lettre. Cette impossibilité « est devenue une exclusion. Et cela doit être un appel à vous accueillir avec plus de charité. »

    Ainsi, en passant la Porte de la Miséricorde dans la cathédrale de Rouen, ces personnes pourront, d’une certaine manière, selon l’expression de Raphaëlle Tiberghien, « s’approcher un peu du sacrement de réconciliation » qu’elles ne peuvent plus recevoir.

    Ces vêpres de la Toussaint seront l’occasion également pour Mgr Lebrun d’annoncer la nomination de sept prêtres « missionnaires de la Miséricorde » pour le diocèse, dans le prolongement de ce qu’avait demandé le pape François au début de l’année de la Miséricorde. Et ce, afin que les personnes divorcées vivant une nouvelle union puissent être accueillies « spécialement » par eux, et « examiner en toute discrétion leur conscience grâce à la Parole de Dieu. Les missionnaires écouteront vos questions. Ils vous transmettront celles du pape. »

    Le pape envisage en effet, rappelle Mgr Lebrun, que « ce discernement permette de recevoir les sacrements, s’il n’y a pas de faute grave. Des ‘conditionnements’ou des ‘circonstances’atténuent la responsabilité ».

    « Le pape invite à prendre le temps du discernement », écrit encore l’archevêque de Rouen dans sa lettre du 8 septembre. « Je souhaite que ce 1er novembre soit une étape pour un nouveau chemin. N’allons pas trop vite… ni trop lentement. »

    Source La Croix


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