• En avant goût à la réunion de ce soir, décalée à 20h30 :

     

    Ecouter l'autre ...


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  • Je me permets de vous partager ce cadeau offert par Nicole dans son courrier de vœux.

    Nicole a entendu récemment Serge Marquis, médecin québécois, auteur, conférencier sur RCF et me conseillais d'écouter l'auteur du livre "On est foutu, on pense trop ! ou Comment se débarrasser de pensouillard le hamster".

    Je suis en train d'écouter la conférence donnée à l'université de Nantes par celui qui est considéré comme l'un des meilleurs experts mondiaux de la gestion du stress et de la prévention des risques psycho-sociaux. Et c'est vraiment très riche.

    A votre tour de comprendre pourquoi notre cerveau ne fait plus la différence entre les vraies menaces de nos ancêtres, qui ont permis la survie de l'espèce et ce qui aujourd'hui déclenche les mêmes réactions physico-chimiques dans nos corps et est source de fatigue : les menaces à l'ego. Un simple froncement de sourcil en réunion suffit pour qu'on se sente attaquer.

    Il nous dit aussi que l'’attention ne peut pas être à deux places en même temps. Ce qui est particulièrement important à entendre et à intégrer pour nous les femmes qui avons l'habitude et la faculté de faire plusieurs choses en même temps. Ce qui est aussi une source de fatigue chronique car cela consomme beaucoup plus d'énergie (comme je l'ai lu ailleurs ces dernières semaines). Si notre  attention est accaparée par le jugement sur l’autre - « L’imbécile, l’idiot, le crétin » - ou par le jugement sur soi-même - « Je ne suis pas assez intelligent, trop gros, trop lent ou trop laid » - ou par ce que je dois faire toute à l'heure, elle ne peut plus être dans le moment présent en train de créer, d’imaginer ou de résoudre des problèmes.

    Il donne aussi et surtout des trucs pour ralentir, lâcher prise ...

    • D'abord apprendre à être vigilant sur nos pensées non constructives ; nous entraîner à ramener notre attention sur le présent (la pleine conscience. Et l’attention devient alors disponible pour trouver des solutions.
    • S'appuyer sur la respiration pour se reconnecter à l'action et essayer de réfléchir sainement aux pistes d'actions possibles.
    • Il faut donner un sens à ce que l'on fait, nous même car il  y a un fort lien entre le bonheur et l'engagement ; avoir des défis permet d'être à l'écoute de ses richesses, de ses potentialités ;
    • Il est important de quitter l'état de résistance en lâchant prise.


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    Il y a toujours une étoile dans ton ciel,
    Si tu sais regarder, si tu veux regarder.
    Même au plus profond de la nuit,
    Quand tout semble perdu, que tu te crois abandonné,
    Lève les yeux, regarde et avance.

    Il y a toujours une étoile dans ton ciel,
    Allez, rien n'est jamais fini,
    Tout peut recommencer si tu le veux ;
    Les possibles sont à portée de cœur.
    Si tu sais garder l'espérance,
    Lève les yeux, regarde et avance.

    Il y a toujours une étoile dans ton ciel.
    Bien sûr, de temps en temps la nuit l'emporte,
    Mais tu le sais, ce n'est que pour un temps ;
    Rien ne peut résister aux soleils à naître,
    Tu verras, ils embraseront ta nuit de lumière.
    Lève les yeux, regarde et avance.

    Il y a toujours une étoile dans ton ciel,
    Comme une invitation à te lever pour partir,
    Comme un signe qui jamais ne se lasse.
    Allons, redresse-toi, tu n'es pas seul.
    Regarde, il est là celui que tu attendais.

    Robert Riber - Source


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  •  La vie en bleu de Martin SteffensÉditions Marabout - Février 2014 - ISBN : 9782501084451 - 221 pages

    Dans cet ouvrage, sous-titré "Pourquoi la vie est belle même dans l'épreuve", Martin Steffen nous invite à comprendre le sens caché des épreuves qui font que nous sommes fondamentalement vivants et appelés à grandir.

     Lorsque nous traversons une épreuve, ou plutôt quand nous sommes traversés par elle, tout ce que nous sommes se trouve réduit à néant : nos forces vitales, notre espérance, notre courage. Comment dès lors retrouver goût à la vie et choisir de l'embrasser pleinement, d'accepter ce qu'elle nous offre, de bon comme de plus douloureux.

    Le philosophe tord le coup à l'idée de "la vie en rose", qui voudrait que nous subissions les montagnes russes avec des passages sans dégradé du rose en noir. Pour lui, la vie se décline en bleu, le bleu de travail, celui des ecchymoses, mais aussi celui de ces ciels azuréens si apaisants. 

    Je vous partage les citations qui ont le plus résonné.

     

    p. 12 : L'épreuve veut qu'on l'affronte, non qu'on se laisse confondre par elle.

    p. 29 : La vie, en effet, est comme le bleu de travail qu'on doit enfiler chaque matin, pour faire du jour qui se lève l'occasion de belles choses.

    p. 46 : Si je ne sais pas être grand dans les petites choses, je ne le serai pas dans les grandes.

    p. 77 : Il n'y a qu'un danger : s'épargner la souffrance de vivre.

    p. 99 : Consentir à l'épreuve ce n'est pas seulement en recevoir le coup mais endurer aussi le fait qu'il faille, malgré elle, durer.

    p. 100 : Quand on ne peut plus croître, il faut au moins ne pas trop diminuer. Il faut pour cela de l'endurance mais pas seulement : l'espérance est ici primordiale. Travailler la patience de l'épreuve, c'est en effet entendre par avance quel dénouement, pour le moment si lointain qu'on le croit impossible, elle apporte pourtant. Travailler la patience de l'épreuve  [...] c'est, humblement, se laisser travailler par l'épreuve. "Se laisser faire", au sens fort du mot "faire" : il faut consentir à se laisser sculpter par les coups de la vie, quand nous ne pouvons plus leur opposer aucune résistance.

    p. 104 : Clore une journée, c'est [... ] remettre à plus fort que soi [...] les soucis qui nous ont habités durant la journée. C'est prendre un temps qui ne soit que présence, pour dire à ce jour son "adieu". "A-Dieu", oui, puisqu'on se dépossède de ces problèmes dont l'avenir seul pourrait nous dire s'ils étaient aussi sérieux qu'on aime à le croire. "Adieu" aussi car ce jour ne reviendra pas : si l'épreuve , demain, est encore là, c'est sous un autre jour que je la verrai, que je l'affronterai, plus reposé déjà, plus vieux d'un jour, c'est-à-dire plus proche de la sagesse qui revient aux hommes expérimentés.

    p. 105 : A rebondir trop vite, on se dégonfle aussitôt.

    p. 109 : Le mot grec qui a donné acédie [...] peut se traduire par "indifférence" : c'est une absence de goût qui gâche tout. Ce n'est pas un hasard si le vieux nom de la dépression désigne un mal monastique : car si le moine s'est retiré du monde pour purifier ses désirs, il prend alors le risque terrible de se purifier du désir - c'est-à-dire de ne plus rien désirer.

    p. 110 : Comment lutter contre la mort du désir quand une telle lutte suppose déjà le désir ? [...] L'épreuve de la dépression a donc ceci de particulier qu'elle tient sa dureté de la mollesse qui recouvre toute chose.  [...] C'est l'invitation insistante à laisser s'endormir mes promesses d'homme. Cette épreuve est belle et bien invisible comme la poussière, silencieuse comme son lent dépôt, muette comme l'est un ennemi intérieur, mais perverse comme cette mauvaise voix qui, sûre d'elle-même, annonce par avance l'échec de tout ce que j'entreprends. Une épreuve, somme toute, sans éclat, sans champ de bataille : mais c'est cela précisément qui la rend si terrible. Quelle solution pour s'en tirer ? Le propre de la dépression est précisément de faire croire qu'on ne s'en sortira pas.

    p. 111 : Que faire alors ? Rien, justement, et c'est en cela que consiste la patience : elle est l'action de ne pas faire, d'accompagner l'impossibilité de faire. Se contenter de faire jour après jour, si c'est possible, quad cela le sera, les gestes quotidiens. Surtout ne pas espérer guérir tout de suite. Ne pas viser plus loin que le bout de ce geste qu'il faut accomplir pour rester propre, et que la maison soit entretenue.

    p. 113 : Toute vie commence aujourd'hui. [...] Sitôt qu'il y a une éclaircie, en marche.

    p. 114 : Le kairos, c'est le moment opportun : avant lui, c'est encore trop tôt ; après lui, c'est un peu trop tard. Le concept a sans doute été forgé par Aristote, mais le mot avait cours dans le domaine de la médecine, pour déterminer le moment propice à [l'administration] de tel remède, ou de la stratégie militaire, pour désigner la décision qu'on prend, au bon moment, pour lancer l'offensive. [...] Pour ce qui nous concerne, c'est l'appel de l'instant auquel il faut répondre : l'éclaircie où il faut s'immiscer.

    p. 119 : Afin de déployer au cœur de l'épreuve la force qu'elle exige, il faut, à un moment quelconque, lui dire "oui".

    p. 124 : Un jour, tu seras à la juste distance de ton épreuve : ni trop près, comme ce jour où elle t'arrache un cri ; ni trop loin, comme si l'on pouvait lui être indifférente.

    p. 133 : Si notre pouvoir sur les choses est limité, celui que nous avons sur nous, dans notre façon de prendre les choses, est infiniment plus grand.

    p. 143 : A cela il n'est qu'un seul remède : comprendre que si on les reçoit sans les vouloir, on est toutefois responsable de ce que l'on fait de ses blessures. Ce trou dans ma peau est ou bien une voie vers la souffrance des autres, ou bien ce dont j'userai pour les faire taire. Il faut de l'humilité pour reconnaître qu'on fut victime du mal. Il en faut aussi pour déployer l'histoire de cette blessure dans le sens de la vie, et non de la mort.

    p. 178 : Esquiver le conflit, au contraire, c'est le nourrir.

    p. 184 : Il faut parfois être blessé pour que passe par nous un peu de lumière : "to bless", qui en français donne "blessure", signifie en anglais "bénir". Se  soustraire à l'épreuve, ou interdire à autrui de souffrir comme il souffre, c'est peut-être empêcher toute croissance future.

    p. 187 : "La confiance qu'on fait" est l'acte par lequel on met l'être aimé face à ses responsabilités.


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  • Paroles du pape avant l’angélus

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Ces derniers jours nous avons posé notre regard d’adoration sur le Fils de Dieu à Bethléem ; aujourd’hui, solennité de Sainte Marie Mère de Dieu, tournons les yeux vers la Mère, mais en accueillant l’un et l’autre dans leur lien étroit. Ce lien ne se limite pas au fait d’avoir engendré et d’avoir été engendré ; Jésus est « né d’une femme » (Gal 4,4) pour une mission de salut et sa mère n’est pas exclue de cette mission, au contraire elle y est intimement associée. Marie est consciente de cela, c’est pourquoi elle ne s’enferme pas en considérant seulement sa relation maternelle avec Jésus, mais elle reste ouverte et attentive à tous les événements qui arrivent autour de Lui : elle conserve et médite, scrute et approfondit, comme nous le rappelle l’Evangile d’aujourd’hui (cf. Lc 2,19). Elle a déjà donné son “oui” et donné sa disponibilité à être impliquée dans la mise en œuvre du plan de salut de Dieu, qui « disperse les superbes, renverse les puissants de leurs trônes, élève les humbles, comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. » (Lc 1,51-53). Désormais, silencieuse et attentive, elle cherche à comprendre ce que Dieu veut d’elle jour après jour.

    La visite des bergers lui offre l’occasion de saisir quelques éléments de la volonté de Dieu qui se manifeste dans la présence de ces personnes humbles et pauvres. L’évangéliste Luc nous raconte la visite des bergers à la grotte avec une succession pressante de verbes qui expriment le mouvement. Il dit ainsi : ils s’y rendent en hâte, ils trouvent l’enfant avec Marie et Joseph, ils le voient, ils racontent ce qui leur a été dit de lui, et enfin ils glorifient Dieu (cf. Lc 2,16-20). Marie suit attentivement ce passage, ce que disent les bergers, ce qui leur est arrivé, parce qu’elle aperçoit déjà en cela le mouvement de salut qui jaillit de l’œuvre de Jésus, et elle s’adapte, prête à toute demande du Seigneur. Dieu demande à Marie non seulement d’être la mère de son Fils unique, mais aussi de coopérer avec le Fils et par le Fils au plan du salut, afin qu’en elle, humble servante, s’accomplissent les grandes œuvres de la miséricorde divine.

    Et voici que, tandis que comme les pasteurs nous contemplons l’icône de l’Enfant dans les bras de sa Mère, nous sentons grandir dans notre cœur un sentiment de reconnaissance immense vers Celle qui a donné au monde le Sauveur. C’est pourquoi, au premier jours d’une nouvelle année, nous lui disons :

    Merci, o Sainte Mère du Fils de Dieu Jésus, Sainte Mère de Dieu !
    Merci pour ton humilité qui a attiré le regard de Dieu ;
    Merci pour la foi avec laquelle tu as accueilli sa Parole ;
    Merci pour le courage avec lequel tu as dit “me voici”,
    Dans l’oubli de toi-même, fascinée par le Saint Amour,
    Toute entière une avec son espérance.
    Merci, o Sainte Mère de Dieu !
    Prie pour nous, pèlerins du temps ;
    Aide-nous à marcher sur le chemin de la paix.

    Amen.

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