Pour que le temps météo soit désormais efficace, vous pouvez copier depuis ce document les images qui vous sont nécessaires pour dire de manière synthétique votre météo générale, avec éventuellement des météo par grands domaines :

•  travail pour les actifs
• famille
• procédure si en cours 
• loisirs

Le document est téléchargeable en ligne». N'hésitez pas à vous l'approprier et à préparer vos interventions qui pour mémoire doivent ne pas dépasser 5 minutes.

Marie-Aude

Le thème est pour mémoire le suivant :

Être relevé, pardonné par un Dieu qui est miséricorde. En quoi le pardon de Dieu relève. Comment dans ma vie je me sens relevé ?

Afin de permettre à chacune et chacun de préparer ses interventions en lien avec ce thème (en plus de l'habituelle séquence météo), je vous remercie d'anticiper notre réunion en réfléchissant à ces questions :

1. j'ai été relevé par la miséricorde : à quelle occasion ? qu'ai-je ressenti ? ...
2. je pose un/des actes de miséricordes : le(s)quel(s)
3. une citation (biblique) par exemple en lien avec le thème ; pourquoi ce choix
4. une œuvre d'art (tableau, chant ...) en lien avec le thème ; pourquoi ce choix

Pour les points 1 et 2, prévoir de pouvoir résumer les choses de manière ramassée, je vous remettrai un cœur chacun (1) et 1 ou plusieurs fleurs en papier (2).

Merci d'inscrire la citation (3) dans une forme de branche et de permettre à tout le monde de voir / entendre votre œuvre d'art.

Comme nous sommes en Carême, et pour marquer la re-naissance qu'ouvre Pâques, nous réaliserons un arbre de la Miséricorde dont le tronc sera le logo du jubilé de la Miséricorde.

Ces petits devoirs de Carême permettront aussi à celles et ceux qui pourraient être empêchés de se joindre à nous de me communiquer au moins leurs mots ou courtes expressions et ainsi d'être malgré tout dans la dynamique de ce que nous vivrons.

Merci d'avance à toutes et à chacun et n'oublier pas si vous ne pouvez être des nôtres de nous le faire savoir en amont.

Belle fin de vacances pour celles et ceux qui sont en pause (ou auprès de leurs petits enfants) et à très vite quoi qu'il en soit.

Je vous embrasse,

Marie-Aude

PS : Penser aux crayons ...

Vous êtes arrivés à un point où il faut se faire aider pour remonter une pente.

Vous connaissez ce qui précède. Une précipitation des évènements a fait qu’un jour vous avez décidé de quitter votre foyer pour des raisons qui vous sont toutes personnelles.

Vous avez ressenti une douleur profonde, celle d’abandonner tout ce que vous aviez construit, ce qui vous espériez, ce que vous rêviez. D’abord il y a la famille que vous avez fondée un jour et qui semble tout d’un coup se dérober à vos yeux. Comme je vous l’ai déjà dit, cette famille est toujours présente, elle est différente mais présente. Les relations créées, nées, ne s’effacent pas, mais si vous avez été mises dans l’obligation de fuir tout votre monde.

Après cette décision vous avez affronté la rapide descente aux enfers. C’est l’incompréhension familiale (mais vous formiez un si beau couple !), c’est le jugement au nom de valeurs qui ne correspondent pas à votre situation (Ah non, tu vas rester avec ton mari, tu es mariée pour le meilleur et pour le pire). Vous constatez que vos amis, enfin ceux que vous croyez être vos amis, quittent le trottoir à votre rencontre ou oublient votre numéro de téléphone. Vos appels restent sans réponse comme s’il n’y avait plus d’abonné au bout du fil.

Et tout d’un coup vous vous sentez seule, abandonnée. Emportée dans cette tourmente, vous en êtes arrivée à vous tourner vers Dieu : mais qu’ai-je fait au bon Dieu ? Et il ne semble pas répondre à vos demandes. Peut être que celles-ci ne sont pas formulées dans le langage qu’il comprend. Seigneur fais qu’il arrive mille maux à cet être malfaisant ! Fais que j’ai la garde  des enfants ! Fais que je gagne mon procès !

Le Seigneur entend le cri des malheureux. Mais ce qu’il écoute c’est l’esprit humilié, le cœur brisé. Le Seigneur est à l’écoute du pauvre et du malheureux. Il répond dans cette langue qu’à ce moment de votre vie vous n’êtes pas encore en mesure de prononcer.

LA douleur est vive, la colère est grande et le tout fait tant de bruit dans votre vie que vous n’entendez plus le murmure de Dieu à votre oreille qui vous dit encore et toujours : tu es mon enfant bien aimé, en toi j’ai mis tout mon amour.

Alors vous arrivez au point où vous cherchez des repères nouveaux, des étoiles pour avancer sur un chemin qui tout d’un coup est plein de ronces, désertique, impraticable.

Vous vous remémorez ce qui s’est passé et comme le peuple d’Israël exilé, vous prenez conscience de ce qui s’est passé. Un sentiment de culpabilité peut se faire jour.

Et si … Et si je n’avais pas rencontré cet homme je n’en serai pas là ! Oui mais les souvenirs de cette vie ne seraient pas là non plus. Et si je n’étais pas parti, abandonnant famille, amis,… ! Oui mais alors je serais toujours à me dire que va-t-il se passer aujourd’hui et vivre dans la crainte du coup reçu, ou de la frappe à venir. Face à tant de haine, n’avez-vous jamais pensé à un geste assassin ?

Toutes ces pensées finissent par tourner dans vos têtes et envahissent un espace déjà si encombré. C’est une autre étape, il faut vous libérer de cette culpabilité.

Jésus pour cela vous aide et vous dit : venez à moi vous qui ployez sous le fardeau et je vous donnerai le repos.

Et comme Jésus s’est incarné et qu’il a vécu notre vie dans ses moindres détails, de la joie à la mort, et la mort de la croix, et bien il vous donne une figure à contempler, celle de la miséricorde.

Jésus était à Jericho, sur les bords de la mère morte. Un homme du nom de Zachée, collecteur d’impôts désirait voir qui il était. Il était de petite taille. Comme il travaillait pour les envahisseurs, il n’était pas apprécié. Aussi personne ne lui laissait la place devant, pour qu’il puisse voir. Alors il grimpe sur un sycomore, un arbre de petite taille, pour voir au-dessus des têtes des gens qui sont présents ce jour.

Et à ce moment, Jésus l’aperçoit et lui dit : « Zachée, ce soir je viens diner chez toi. »

Quelle surprise pour ce pêcheur qui n’espérait pas cette attention soudaine. Lui l’exclu, lui le vil personnage, le Seigneur le connait (surprise), et en plus il s’invite chez lui pour manger. Manger avec un pêcheur, cela ne se fait pas.

Du coup, Zachée est transformé. Il comprend qu’il est toujours connu et aimé de Dieu et cela le transforme. Sa conversion est immense puisqu’il va rendre ce qu’il a volé, et même il va rendre au-delà des sommes perçues.

Tout d’un coup le dialogue est rétabli, Zachée oublie prend conscience que ce qu’il a fait était injuste, il accueille la justice de Dieu et se convertit.

Comme Zachée, c’est le moment de voir le Christ qui se tourne vers vous, qui vous regarde et qui vous dit : ce soir je viens habiter chez toi. Là où est le Christ, là est la Paix et l’Amour.

En vous tournant vers lui, en demandant à le voir, comme un pauvre, quelqu’un qui est dépendant, quelqu’un qui a perdu sa liberté, quelqu’un qui est alourdi par tant de pensées, vous devenez libres.

C’est ainsi que vous allez voir, comme Zachée, votre vie avec un œil nouveau. Vous allez vous aider de votre passé pour construire du neuf. Vous allez vous servir de vos nouveaux amis pour faire autre chose, et révéler au monde entier quelle être magnifique vous êtes, quel être merveilleux à l’image de Dieu.

Peut être que vous n’en avez pas encore conscience, mais le chemin de reconstruction vous l’avez déjà emprunté, et vous cheminez à votre rythme. Dieu était là et je ne le savais pas !

Avec lui je vous invite à dire ensemble la prière scoute attribuée à St Ignace

Seigneur Jésus,

Apprenez nous à être généreux

A vous servir comme vous le méritez

A donner sans compter

A combattre sans souci des blessures

A travailler sans chercher de repos

A nous dépenser sans attendre d’autre récompense

Que celle de savoir que nous faisons votre sainte volonté.

C'est un petit comité qui a travaillé sur le thème "Se sentir libéré".

Avec Zachée, se sentir important tout d'un coup, être invité à partager le repas avec Jésus. Partage autour de la culpabilisation que l'on ressent dans l'épreuve d'un divorce. Faire face, un point c'est tout.

Thierry s'est comme prévu chargé de l'animation de la réunion et du temps de prières.

Les échanges entre le triium vira (Thierry - Philippe - Jean-François) et les participants (Bruno, Cathy, Marie-Odile, Nicole) ont été nourris car ils se sont séparés à 10h45.La prochaine rencontre aura lieu le lundi 29 février à 20h00.

Être relevé, pardonné par un Dieu qui est miséricorde. En quoi le pardon de Dieu relève. Comment dans ma vie je me sens relevé ? 

J'assurerai l'animation (mais je compte bien vous faire participer) et Nicole se chargera du temps convivial.

Marie-Aude

L’étoile

Il y a toujours une étoile pour chanter                                      

Chanter la ténacité de l’espérance,                                          

Chanter la chaleur et la tendresse.

Il y a toujours une étoile qui indique la direction,

Donne un sens aux chemins parfois obscurs.

Une étoile qui ouvre quelque part une fenêtre de lumière

Pour transformer la vie.

Une étoile qui appelle au déplacement

Vers un bonheur plus lointain.

Mais où est cette étoile ?

Au désert ? Au sommet des montagnes ?

Dans la foule bigarrée des cités ?

Dans la fortune, le pouvoir, le travail, la force, la violence … ,

Est-elle pour demain ?

Non

Elle est ici, maintenant, à l’instant,

Elle est le signe de ce qui vient.

Elle est le signe de ce qui vient et donne vie.

Elle est là aujourd’hui pour partager avec vous

Affection, joie, reconnaissance, lumière.

Chant

    Dans la nuit se lèvera une lumière,

    L’espérance habite la Terre :

    La Terre où germera le salut de Dieu !

    Dans la nuit se lèvera une lumière,

    Notre Dieu réveille son peuple !

R.  Peuple de frères, peuple du partage, porte l’Évangile et la Paix de Dieu 

Prière de l’abbé Pierre

 Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.

Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.

Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.

Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.

Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.

Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte

Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.

Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.

Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.

Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.

J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter.

Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés