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  • Même si cela vous rend 'bizarre' aux yeux du monde, soyez Monsieur / Madame Burette pour mettre de l'huile dans les rouages.

    Marie-Aude

    L’amour qu’on donne enrichit infiniment plus que celui qu’on reçoit.

    Un homme aux cheveux blancs portait toujours avec lui une burette d’huile, en quelque lieu qu’il allait…S’il passait par une porte qui grinçait sur ses gonds, il en versait quelques gouttes. Si ses hôtes avaient peine à ouvrir un portail en fer, il huilait la serrure. Quand une voiture d’enfant avançait en couinant, il proposait à la maman ses services en mettant quelques gouttes d’huile sur les rouages rouillés. Et la poussette pouvait repartir allégrement.

    On avait surnommé cet homme « Monsieur Burette ». Il rendait plus facile la vie de bien des gens.

    N’avons-nous pas, nous-mêmes, à mettre un peu d’huile, je veux dire un peu plus d’amour, là où ça grince et ça coince ?

    Pasteur Lucien Clerc – Lueur.org

    Source (merci Franz)


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  • Nous sommes allées cet après-midi avec Mademoiselle A. découvrir l'exposition d'icônes de Monsieur Jacques VALENTIN.

    Un beau moment partagé par la lecture des différentes icônes et la mise en lien avec les épisodes bibliques racontés.

    Parce qu'elle m'a montré ces préférés et moi les miennes et que nos préférences n'allaient pas vers les mêmes.

    Si vous êtes présents sur le Grand Nancy samedi et dimanche prochain, n'hésitez pas à aller vous laisser interpeller par ces icônes. Explications sur les techniques utilisées, les codes de l'icône (position des doigts du Christ par exemple, modalité de représentation de Dieu le Père ...) garanties.

    Icône : chemins de lumière

    Marie-Aude


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  • Demain, l'Eglise célèbrera la fête du baptême du Seigneur. Nous vous proposons de relire le texte  de la catéchèse du pape François sur le sacrement du baptême :

     

     

    1 Le baptême est le sacrement sur lequel se fonde notre foi et qui nous greffe, comme membre vivant, sur le Christ et son Église. Avec l’Eucharistie et la Confirmation, il forme ce que l’on appelle « l’initiation chrétienne » : celle-ci est un grand et unique événement sacramentel qui nous configure au Seigneur et fait de nous un signe vivant de sa présence et de son amour.

     

    Mais nous pouvons nous demander : le baptême est-il vraiment nécessaire pour vivre en chrétiens et suivre Jésus ? N’est-ce pas, au fond, simplement un rite, un acte formel de l’Église pour donner un nom au petit garçon ou à la petite fille ? C’est une question qu’on peut se poser. Et ce qu’écrit l’apôtre Paul à ce propos est éclairant : « Ne le savez-vous donc pas : nous tous, qui avons été baptisés en Jésus Christ, c’est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. » (Rm 6,3-4). Ce n’est donc pas une formalité ! C’est un acte qui touche notre existence en profondeur. Un enfant baptisé ou un enfant qui n’est pas baptisé, ce n’est pas la même chose. Ce n’est pas la même chose, une personne baptisée, ou une personne qui n’est pas baptisée. Par le baptême, nous sommes immergés dans cette inépuisable source de vie qu’est la mort de Jésus, le plus grand acte d’amour de toute l’histoire ; et grâce à cet amour, nous pouvons vivre une vie nouvelle, non plus à la merci du mal, du péché et de la mort, mais dans la communion avec Dieu et avec nos frères.

     

    2 Beaucoup d’entre nous n’ont pas le moindre souvenir de la célébration de ce sacrement, et c’est normal, si nous avons été baptisés peu après notre naissance. J’ai déjà posé cette question deux ou trois fois, ici, sur la place : que ceux d’entre vous qui savent la date de leur baptême lèvent la main. C’est important de connaître le jour où j’ai été immergé dans ce courant de salut de Jésus. Aujourd’hui, chez vous, cherchez, demandez la date de votre baptême et comme cela vous saurez bien quel est le jour si beau de votre baptême. Connaître la date de notre baptême, c’est connaître une date heureuse. Si on ne le sait pas, on risque de perdre la conscience de ce que le Seigneur a fait en nous, du don que nous avons reçu. Nous finissons alors par le considérer seulement comme un événement du passé – et même pas par notre volonté mais par celle de nos parents – et qui n’a donc plus aucune incidence sur le présent. Nous devons réveiller la mémoire de notre baptême. Nous sommes appelés à vivre notre baptême tous les jours, comme une réalité actuelle de notre existence. Si nous réussissons à suivre Jésus et à rester dans l’Église, malgré nos limites et nos fragilités, et nos péchés, c’est précisément grâce au sacrement dans lequel nous sommes devenus de nouvelles créatures et avons été revêtus du Christ. C’est en effet en vertu du baptême que, libérés du péché originel, nous sommes greffés sur la relation de Jésus avec Dieu le Père, que nous sommes porteurs d’une nouvelle espérance, parce que le baptême nous donne cette espérance nouvelle : l’espérance de marcher sur la route du salut, toute notre vie. Et rien ni personne ne peut éteindre cette espérance, parce que l’espérance ne déçoit pas. Souvenez-vous : l’espérance dans le Seigneur ne déçoit jamais. Grâce au baptême, nous sommes capables de pardonner et d’aimer même ceux qui nous offensent et qui nous font du mal, nous parvenons à reconnaître dans les derniers et dans les pauvres le visage du Seigneur qui nous visite et se fait proche. Le baptême nous aide à reconnaître le visage de Jésus dans celui des personnes démunies, des personnes souffrantes, et aussi dans celui de notre prochain. Tout cela est possible grâce à la force du baptême !

     

    3 Un dernier élément important. Je pose la question : est-ce qu’on peut se baptiser soi-même ? Personne ne peut se baptiser soi-même ! Personne. Nous pouvons le demander, le désirer, mais nous avons toujours besoin de quelqu’un qui nous confère ce sacrement au nom du Seigneur Parce que le baptême est un don qui est fait dans un contexte de sollicitude et de partage fraternel. Toujours, dans l’histoire, une personne baptise une autre, une autre, une autre… c’est une chaîne, une chaîne de grâce. Mais, moi, je ne peux pas me baptiser tout seul ; je dois demander le baptême à un autre. C’est un acte fraternel, un acte de filiation vis-à-vis de l’Église. Dans la célébration du baptême, nous pouvons reconnaître les traits les plus authentiques de l’Église qui, comme une mère, continue à engendrer de nouveaux enfants dans le Christ, dans la fécondité de l’Esprit-Saint.

     

    Demandons alors de tout cœur au Seigneur de pouvoir expérimenter toujours davantage, dans notre vie de chaque jour, cette grâce que nous avons reçue par le baptême. Qu’en nous rencontrant, nos frères puissent rencontrer de véritables enfants de Dieu, de véritables frères et sœurs de Jésus-Christ, de véritables membres de l’Église.

     

    Et n’oubliez pas le devoir pour aujourd’hui : chercher, demander la date de votre baptême. De même que je connais la date de ma naissance, je dois connaître aussi la date de mon baptême, parce que c’est un jour de fête.

    Pape François, 2014. photo  

    Source Jardinier de Dieu


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  • Parce que le chrétien doit comme tout autre, voire plus que les autres s'engager dans la vie de la cité et l'irriguer des valeurs qui sont les siennes, je reviens ce soir sur les résultats du premier tour des élections régionales.

    D'aucun se félicite de la bonne participation. D'autres se gargarisent d'être devenus le premier parti politique français. Et bien non, le premier parti, c'est celui des abstentionnistes, celles et ceux qui oublient que le droit de vote a été chèrement acquis et qu'il est à ce titre un devoir, celles et ceux qui demain pour râler et critiquer en toute sérénité en s'en lavant les mains (bah rien ne va plus mais vous savez, moi, j'ai pas voté ...).

    Certains se mobilisent sur les réseaux sociaux ...

    • "Au pays des lumières, les plombs ont sauté ! " m'a fait sourire. Mais a bien y réfléchir notre lumière s'éteint dans un monde où l'argent et le pouvoir prennent racine dans le cœur de tant d'hommes et de femmes à qui ils servent de valeur ... Leur être est dissolu dans un grand besoin d'avoir, dans des bruits permanents qui ne leur permettent plus dans le silence de prendre du recul, d'entre l'Esprit qui souffle ...
    • Des appels à la vigilance, de Françoise Giroux comme celui ci-dessous auquel je souscris car je ne veux pas me dire que 2015 sera pour la France ce que fut 1933 pour l'Allemagne ... ou Simone de Beauvoir

                                                      

    • mais également des citations de nos philosophes des Lumières : "Rien n'est plus dangereux que lorsque l'ignorance et l'intolérance sont armées de pouvoir" (Voltaire),

    De grands journaux, des célébrités, des évêques prennent la parole ...

    L'ami Erwan Le Morhedec, le célèbre bloggueur catho Koz'toujours rapporte des chiffres lus sur Pélerin : 9% des catholiques pratiquants réguliers ont voté FN au 1er tour des départementales en mars dernier. 24% hier. Nous ne sommes déjà pas beaucoup de pratiquants réguliers mais envisager qu'un sur quatre ait pu donner ses voix au FN à la veille de l'année de la Miséricorde, cela me chagrine ...

    Parce que la Miséricorde à laquelle nous sommes appelés à œuvrer c'est tout autre chose, comme le montre cette vidéo deJ'MJésus78 (la page officielle des JMJ 2016 du diocèse de Versailles).

    Comme l'a rappelé Monseigneur Ulrich, archevêque de Lille, le 24 novembre dernier, dans un communiqué : "l'Église catholique ne s'affilie à aucun parti et ne reconnaît à aucun programme une parfaite adéquation avec son enseignement social. Mais tout langage qui exclut l'autre, parce qu'il est autre, n'est pas compatible avec l'enseignement du Christ. "

    Parce que résister n'est pas toujours faire ce dont on aurait envie profondément. Parce que chacun peut et dois pouvoir décider en son âme et conscience. Prenons de la hauteur. Redevenons la patrie de Mariane, celle de la liberté, de l'égalité et de la fraternité...

    Pour se faire, je vous laisse méditer des repères pour l'action politique et la recherche du Bien commun proposé par Monseigneur Ulrich et extraits du discours de Mgr Georges Pontier, président de la Conférence des évêques de France
    Lourdes, le 8 novembre 2015 :

    « Nous voulons redire où se trouve le chemin du bonheur :

    -       Il se trouve dans le respect de la dignité inviolable de l’homme créé à l’image de Dieu ;

    -       il se trouve dans le choix de sociétés où le souci du petit et du pauvre prime sur les intérêts des plus fortunés. Il est des inégalités qui font honte à l’humanité.

    -       Il se trouve, ce chemin du bonheur, dans le choix du dialogue et du respect entre personnes et peuples aux convictions et aux religions diverses.

    -       Il se trouve dans la logique de l’amitié et de l’estime entre les peuples.

    -       Il se trouve dans le respect de la création, dans le souci de la maison commune, dans le choix de modes de vie respectueux des besoins d’aujourd’hui et de ceux de demain.

    -       Il se trouve encore et surtout dans l’ouverture spirituelle à la connaissance et à l’amour de Dieu qui nous rend libres et nous tient en confiance.

    (…) Avons-nous autre chose à dire à nos fidèles que d’aller voter ? Sûrement. Nous voulons ajouter : 

    -       pensez au sort des petits et des humbles ;

    -       pensez à l’accueil,

    -       pensez au respect de la vie et de la dignité de la personne humaine ;

    -       pensez aux politiques sociales et familiales, à l’éducation des jeunes ;

    -       pensez au dialogue entre les religions et avec tous les courants de pensée.

    -       N’oubliez pas le bien profond de votre région ni son développement.

    -       Fuyez la violence sous toutes ses formes, la violence verbale n’étant pas la moindre.

    -       Pensez encore à la paix chez nous, en Europe ;

    -       regardez de près les programmes.

    -       Développez un langage d’ouverture et d’engagement ! »

    Marie-Aude


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